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DESTIGMATISER PAR L'HABITUATION

réunions de boulot

corvées courses, soirées festives

porter nonchalamment un tee-shirt, un sweet estampillé

Je suis psy, mais j'me soigne

Psy en voie de décontamination

Hier j'étais schizophrène, aujourd'hui nous allons mieux

 

et d'inviter par l'exemple à ne pas craindre la folie

sa propre folie

Destigmatisation ?

 

place pour des liens vers

vos propositions commerciales créatives

de prêt à porter utile à détendre.

NB : nous ne prenons pas de commission sur les ventes.

marche de l'homme ordinaire

PSYCHOSE & CRIMINALITE

QUELQUES CHIFFRES

Selon le Professeur SENON, psychiatre du CHU de Poitier, Président de la commission d'audition dans un rapport de juillet 2011 à la Haute Autorité de Santé, les "malades mentaux " sont 7 à 17 fois plus fréquemment victimes de violences que la population générale.

Mais QUELLE EST LA...

...Part attribuable à la crise psychotique chez les auteurs des 950 homicides environ recensés par la gendarmerie française pour l'année 2022 ( l'erreur possible statistique +ou- 10 homicides ; homicides définis quand décès de la personnes observé dans les 4 mois suivant le crime comme conséquence du crime ) :

Si 5% des auteurs d'homicide(s) environ ont déjà reçu un diagnostic de "schizophrénies", seuls
1, 67% des homicides sont réellement attribuables à une crise psychotique... ce qui correspond à la louche à 17 homicides sur les 950.

Or la toxicomanie (dont l'alcool), les conditions de vie précaires et les antécédents de violence subie en tant que victimes, sont des facteurs majeurs de ces passage à l'acte, autant dans la population générale, que dans la population des personnes diagnostiquées un jour "schizophréne ". Il se trouve que la prévalence de ces facteurs dans le vie des personnes diagnostiquées "schizophrénes" est nettement supérieure à celle observée dans la population générale.

Ceci étant, il est difficile d'estimer si en France sur les 950 homicides recensés, 1 homicide seulement demeure attribuable uniquement à la décompensation psychotique quand on a évacué ces facteurs, notamment l'abus d'alcool et autres drogues, le ressentiment de victime passée (l'essentiel des victimes etant du cercle familial) dans la crise homicidaire. Si quelqu'un à un document clair à ce sujet, bienvenue.

Je joins en commentaires les documents qui ont nourri cet article :

- la thèse pour le diplôme d'état de Docteur en Médecine de Vincent PANIZZI soutenue en 2019 à Bordeaux et intitulée : " Schizophrénie et homicides : réflexion autour d'un cas clinique et revue critique de la littérature " ;

- l'Etude (sur 18 études regroupant 16 400 auteurs d'homicide) de Large et al publiée en 2009 chez Schizophrenia Research : " The relationship between thé rate of homicide by those with schizophrenia and thé overakk homicide rate : a systematic review and meta-analysis."

- Les conclusion d'études de croisement des données suédoises en criminalité et santé réalisées entre 1973 et 2007 ;

- Les données de la gendarmerie française communiquées à l'INSEE pour l'année 2022.

NB :  l'espace qui présente le plus de risque de se faire agresser reste le cadre familial.

ANALYSE DES PRATIQUES

STIGMATISATION INSTITUTIONNELLE

LA VOIE DU SIMPLE

AU QUOTIDIEN

extrait "Trois fois rien", XL

extrait "Recueil", JMA

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